Café jeudi 5 mai 2011 à Lyon - La laïcité dans les entreprises et les institutions L’exemple de la crèche de Chanteloup les Vignes : Un enjeu pour les valeurs républicaines ?
Par Regards de Femmes le mardi, 12 avril 2011, 07:55 - Les précédents Cafés - Lien permanent
La laïcité dans les entreprises et les institutions
L’exemple de la crèche de Chanteloup les Vignes :
Un enjeu pour les valeurs républicaines ?
à 19 h 45
Restaurant La Maison de Lucy
6 rue Bossuet– Lyon 6ème – Tél. : 04 72 37 00 15
(Métro Foch, Parking Lyautey (payant) ou Parking de l'Europe à 100 m)
Grand témoin :
Natalia BALEATO, fondatrice et directrice de la crèche pilote de Chanteloup-les-Vignes, crèche ouverte 24 h / 24, 7 jours sur 7, pour répondre aux besoins des personnes qui travaillent à horaires décalés.Présentation :
L’affaire créée par la salariée, de retour d’un congé parental, désirant imposer de travailler voilée dans la crèche Baby-loup a mis en lumière les atteintes à la laïcité et aux droits des femmes au travail. Natalia Baleato racontera les discussions avec la salariée, le licenciement, le recours aux prud’hommes et le procès. L’affaire n’est pas terminée puisque la salariée a fait appel du jugement.
Comment la loi sur la dissimulation du visage, les évolutions des avis de la Halde pourraient apporter des clarifications sur la neutralité indispensable des personnels dans les services à la petite enfance ?
Regards de Femmes a soutenu l’équipe de la crèche Baby-Loup, dès février 2010 :
Accepter la présence de personnel se discriminant eux-mêmes par le port de signes distinctifs indiquant un choix politique et / ou religieux, c’est oublier la valeur d’exemplarité de l’adulte aux yeux de l’enfant. Lieu premier d’apprentissage du « vivre-ensemble », une crèche peut-elle cautionner le principe rétrograde du marquage du corps féminin, objet supposé de convoitise, devant être caché ?
Comment concilier les valeurs qui permettent la cohésion sociétale avec l’affichage ostensible de codes vestimentaires qui clament, plus qu’un discours, le contraire de l’égalité femmes/hommes, principe constitutionnel ?