Présentation :

Depuis moins d’une décennie, le nombre d’adolescentes et adolescents consultant pour un sentiment d’inadéquation entre leur sexe biologique et leur sexe ressenti (souffrance nommée « dysphorie de genre ») a explosé dans les pays occidentaux. On constate une très forte augmentation du nombre d'adolescentes orientées vers des cliniques spécialisées dans les thérapies affirmatives de transition, expérimentées sur de jeunes enfants, qui subissent des traitements hormonaux bloqueurs de puberté, ou des ablations chirurgicales, irréversibles, sur des bases scientifiques controversées.

Nicole Athéa et Olivia Sarton, sont membres de l’Observatoire de la petite sirène, collectif pluridisciplinaire qui souhaite informer les professionnels de l'enfance sur l'impact des réseaux sociaux et du militantisme.

Nous les interrogerons sur la situation en France : Pourquoi tant de filles s’identifient en tant que garçons ? Les réseaux jouent-ils un rôle dans cette contagion sociale ? Quelles informations sont communiquées aux jeunes et à leurs proches sur les risques à court, moyens et long termes ? Quel sont les effets des bloqueurs de puberté ? En quoi consistent les chirurgies de réassignation ? Est-ce que les adolescent·es en transition peuvent détransitionner s’ils le souhaitent ? Est-ce une manière d’assumer son homosexualité ?

Synthèse du Café