Femmes et élues pourquoi pas vous ?
"Il n'est nullement question de faire gouverner la société par les femmes mais bien de savoir si elle ne
serait pas mieux gouvernée
par les hommes et par les femmes."
John Stuart Mill
Rapport Comité des droits de l'enfants des Nations unies

L’examen de la France par le Comité des droits de l’enfant des Nations Unies aura lieu les 8 et 9 mai à l’ONU Genève.
Regards de femmes a déposé deux contributions et sera présente à l’ONU.

Le Comité des droits de l’enfant est composé de 18 experts indépendants chargés de surveiller la mise en œuvre de la Convention relative aux droits de l’enfant par ses États parties et l’application des Protocoles facultatifs se rapportant à la Convention, qui portent sur l’implication d’enfants dans les conflits armés, ainsi que sur la vente d’enfants, la prostitution des enfants et la pornographie mettant en scène des enfants.

Les experts adressent aux pays une liste de questions prioritaires, à laquelle le pays doit répondre par écrit. Une fois ces deux documents rendus publics, la société civile est invitée à soumettre ses contributions écrites au rapport de l’état.

L’examen de la France qui devait avoir lieu en 2020, a été reportée puisque toutes les sessions ont été annulées en raison du COVID, et reportées

Regards de femmes avait adressé en 2020 une première contribution portant sur la maltraitance des enfants de sexe féminin quand leurs parents leur imposent le port du voile islamique pour se déplacer dans l’espace public.
Le voilement des fillettes bafoue les 4 quatre principes fondamentaux de la Convention :
  • la non-discrimination, puisque les garçons ne sont pas contraints à le porter ;
  • l’intérêt supérieur de l’enfant, il s’agit plutôt de se conformer à la vision patriarcale des rôles sexués ;
  • le droit de se développer, menacé par l’absence de rencontres avec l’extérieur ;
  • le respect de l’opinion de l’enfant, c’est plutôt imposer les croyances des parents.
Le voilement des fillettes contrevient également à la santé psychique et physique de l’enfant, telle que définie par l’OMS.

Dans la mesure où l’examen de la France a été reporté, et que de nouvelles questions ont été ajoutées, nous avons déposé une seconde contribution au sujet de « l’identification transgenre » des enfants, et de la pertinence des réponses médicales, sociales, juridiques et institutionnelles, apportées ou non, à la question de la dysphorie affirmative de genre de l’enfant et de l’adolescent.
Voici les liens pour les contributions de Regards de femmes sur le site de l’ONU :
- Sur le voilement des fillettes
- Sur la dysphorie affirmative de genre.