Présentation :

Le système prostitutionnel n’est pas le produit d’une somme d’individus agissant en fonction de leur libre arbitre. Il s’agit bien d’un système économique très structuré, de type ultralibéral — seules comptent la loi du plus fort et du plus riche —, qui s’appuie sur une construction sociale qui perdure depuis la nuit des temps : le patriarcat et la domination masculine. C’est une construction sociale que l’on connaît malheureusement trop bien, une construction sociale qui dit qu’en termes sexuels, l’homme a des besoins et la femme des devoirs. » Gérard Biard, Le système prostitueur violence machiste archaïque, Colloque organisé par RdF, octobre 2012.



Depuis, le 6 avril 2016 la loi visant à renforcer la lutte contre le système prostitutionnel, a enfin été votée Cette loi d’émancipation des femmes et des hommes nie à quiconque le droit de disposer du corps de l’autre. Renforcer la lutte contre le proxénétisme, proposer un meilleur accompagnement des personnes prostituées, éduquer les jeunes à l’égalité et à la sexualité, responsabiliser les “clients” prostitueurs sont les différents axes de la loi qui abroge également le délit de racolage passif, dépénalisant ainsi les personnes prostituées.
Avec Gérard Biard, nous allons nous interroger sur les effets de la loi sur les rapports sociaux de sexe.

Voici le brillantissime exposé décrivant de manière exhaustive et précise, avec le style et l’humour sarcastique que nous lui connaissons, la réalité de ce système d’exploitation et achevant les idiots utiles qui le soutiennent, en particulier Amnesty International et les Verts.