Présentation :

En France, le travail domestique concerne plus d’un million de salarié.e.s de particuliers employeurs et près de 500 000 dans 36 000 organismes prestataires. D’après l’OIT, c’est la plus précaire, la moins payée, la moins protégée et l'une des plus risquée des formes d'emploi (7,5% du travail féminin dans le monde et 1% du travail masculin). Venu de la domesticité ou du travail gratuit des femmes au foyer, il est considéré comme un « sale boulot ». Celles qui l’exécutent sont mal considérées et ont elles-mêmes une mauvaise image de leur travail, voire d’elles-mêmes, alors que leur travail est indispensable à la société. Changer l’image de ces emplois est de l’intérêt de toutes les femmes parce que la mauvaise image de ces emplois, de ce travail, pèse sur l’image des femmes et les stéréotypes. Pour la changer, obtenir de meilleurs salaires et de meilleures garanties, le chemin est encore long sur le plan symbolique. Les femmes qui occupent ces emplois ont besoin des usager.e.s, et de l’opinion publique. .