Présentation :

DSC_3295_1_-_copie.jpgCaroline Éliacheff et Céline Masson alertent sur les dérives du transgenrisme sur les mineurs.

Les demandes de changement de sexe chez les enfants et surtout les adolescents augmentent de manière exponentielle depuis plusieurs années. Le poids de la culture LGBTQI et l’influence des réseaux sociaux ont donné une visibilité nouvelle à la « dysphorie de genre », ou sentiment d’être né dans le « mauvais corps ».

Émancipation progressiste ou phénomène d’embrigadement idéologique ?

Outre que les traitements hormonaux et chirurgicaux font d’un enfant sain un patient à vie, la réponse affirmative trop rapide à ce désir de changement de sexe risque aussi de porter atteinte à sa construction psychique. Nombreuses sont les voix (trop souvent étouffées) qui avouent regretter cette transition tandis que plusieurs pays sont déjà revenus sur la prescription précoce de bloqueurs de puberté et d’hormones antagonistes.

Au nom de la protection de l’enfant, Caroline Eliacheff et Céline Masson dénoncent un prétendu « droit à l’autodétermination » qui occulte et instrumentalise les souffrances des adolescents.

Compte rendu : 

REGARDS DE FEMMES a reçu jeudi 24 novembre, lors de son café-débat mensuel, Caroline ÉLIACHEFF, autrice avec Céline MASSON de « La fabrique de l’enfant trans-genre », Éditions de l’Observatoire, 2021.

PHOTO_CAFE__RDF_MV_CE.jpgEn France, à Lyon, jeudi 24 novembre, de 19h à 22h, pour tenir une réunion sur une question de société, pour permettre à des expertes d’éclairer le débat sur un problème de santé concernant les mineurs, notamment les adolescentes, il a été nécessaire de garder le lieu secret sous la protection de deux cars de police et leurs équipes d’agents en tenue anti-émeute !


Les trans-activistes, de peur de perdre la manne financière provenant de traitements chimiques et chirurgies mutilantes, au détriment de la santé d’enfants transformés en patientèle à vie, ont tenté d’empêcher la tenue de cette rencontre.
 
Forts de leurs « exploits » à l’université de Lille et à la mairie de Paris, ils ont tenté de faire de même à Lyon et ont lâché leurs sbires sur Internet. 
 
Cela a fait reculer le restaurant où aurait dû se tenir la rencontre, mais la soirée débat a  bien été maintenue, dans un autre lieu. Contrairement à e qu’ils affirment sur les réseaux sociaux, leur action n’a pas été une victoire, mais un échec. Regards de femmes n’a pas cédé.
 
Ces activistes accusent les autres de « fachos » mais voudraient imposer leur idéologie par l’intimidation et empêcher qui que ce soit d’exprimer des opinions autre que les leurs. L’idéologie, ce «système qui, cohérent avec lui-même, cesse de l’être avec le monde extérieur » (Hegel).
 
Persuadés de l’impunité de leur propos dans l’espace numérique où l’autre virtuel est déshumanisé, ils laissent numéro de téléphone, adresse électronique, nom ou pseudo sur les réseaux sociaux. 
 
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Mais l’Internet n’est pas un espace de non-droit.


Les violences via les outils numériques sont pénalisées en France, notamment par la loi du 3 août 2018, dite « loi Schiappa ».

Elle réprime les phénomènes de « meute » en ligne, les propos ou comportements imposés à une même victime par plusieurs personnes, de manière concertée ou à l’instigation de l’une d’elles, alors même que chacune de ces personnes n’a pas agi de façon répétée. 

Nous saisirons le Procureur de la République d’une plainte contre les auteurs d’insultes, d’atteintes à la réputation, de discours haineux ou de propos diffamatoires.

Je remercie les services, au plus haut lieu, de police et de la Préfecture du Rhône, d’avoir prévu notre protection pour cette soirée. 

Voici la synthèse de la rencontre


Possibilité de dédicace de « La fabrique de l’enfant-transgenre », Ed. de l’Observatoire, 2022, 12€