Présentation :

« Les femmes sont bonnes pour les révolutions, mais les révolutions ne sont pas bonnes pour les femmes » - Times - alors que le printemps arabe ne faisait que commencer.
« L’Histoire retiendra que le peuple tunisien subit une dictature pire que celle qu’il a subie sous le règne de Ben Ali : celle-ci est instituée et pratiquée par l’appareil d’État, celle-là émane d’individus, qui, au nom de Dieu et de la Charia, imposent leurs lois, jugent, chassent, punissent en toute impunité... que des « tribunaux de l’opinion » sillonnent le pays et quadrillent les rues semant le désordre et terrorisant la population, notamment les jeunes femmes » dixit Monia Mouakhar Kallel, professeure à l’Institut supérieur des sciences humaines de Tunis.

De Tunis à Benghazi, du Caire à Sanaa, les femmes ont adhéré aux “printemps arabes”. Aujourd’hui, ne sont-elles pas les premières menacées par retour en force du conservatisme islamique ?
 

En présence de Michèle VIANES, Présidente de Regards de Femmes.