Présentation :

Banon-130x200.jpgDans « La paix des Sexes », Tristane BANON affirme « Je suis une femme, je ne suis pas une victime, je l’ai été, ces choses-là passent ». « Je refuse la guerre des sexes, elle n’avait de sens que pour imposer l’égalité de nos droits ». Elle cite précisément et à bon escient Simone de Beauvoir.

Tristane Banon interroge sur les victimes des violences sexuelles.
Être victime un jour de violences sexuelles signifie-t-il être, à vie, « assignée à résidence victimaire » ? Avoir subi des violences sexuelles d’un homme signifie-t-il que tous les hommes sont des prédateurs ? Remplacer la justice des tribunaux par la justice des réseaux ?

Elle dénonce les néo-féministes « silencieuses sur des atteintes contemporaines aux libertés fondamentales des femmes » mais en même temps virulentes « pour définir des droits différents selon les genres » qui « se refusent à attaquer le seul sexisme systémique demeurant sur nos terres en 2021 : le sexisme systémique religieux ».

Lecture par Audrey Jegousse, Cie La Nébuleuse, d’extraits de « la Paix des sexes, Ce n’est pas la morale qui fait la justice, » L’Observatoire, 2021,
Possibilité de dédicace